Publié dans Politique

Confinement total le week-end - L’efficacité de la plus mauvaise des bonnes mesures !

Publié le mardi, 25 mai 2021

Quelques Régions de Madagascar entrent, à la fin de cette semaine, dans leurs troisièmes week-ends en confinement total. Une des mesures prises par le régime pour stopper la propagation de la 2e vague de la Covid -19. Outres les décisions classiques à l’instar de l’instauration du couvre-feu, de la fermeture des écoles, des bars, de l’interdiction des rassemblements, celle de mettre certaines Régions en confinement total les samedis et dimanches est une nouveauté sur la longue liste des mesures prises.

Certainement pas la meilleure des solutions pour freiner l’avancée de la Covid- 19, elle permet tout de même de couper efficacement la transmission du virus. A preuve, la baisse des contaminés, des hospitalisés et des décès depuis la mise en vigueur de cette disposition. Il suffit en effet de voir les statistiques officielles pour se rendre compte de l’efficacité, même partielle, de cette solution.

 A Madagascar, il est presque impossible de calquer la pratique sous d’autres cieux qui consiste à mettre toute la population en confinement total pendant une quinzaine de jours bien qu’il soit assorti d’une certaine mesure d’assouplissement. Au début de la pandémie, les autorités malagasy ont décrété une demi-journée de confinement pendant une quinzaine de jours renouvelée. La grogne s’est fait sentir auprès des travailleurs journaliers et d’autres secteurs d’activités. Mettre à l’arrêt, pendant des jours, la vie économique semble insurmontable pour la population et insupportable pour le secteur économique. D’où la quête d’une nouvelle mesure, pas la meilleure mais efficace tout de même, qui n’a pas de grand impact sur le quotidien de la population. Pendant les cinq jours ouvrables de la semaine, cette dernière continue de vaquer à ses occupations quotidiennes et aucune mesure ne l’entrave sauf peut-être le couvre-feu. Les samedis et dimanches par contre, c’est le confinement chez soi avec l’arrêt total des activités et de la circulation.

En effet pendant le week-end, tout le monde sortait de la maison pour un rien, histoire de se délasser après une semaine de travail. Or, déplacement humain rime avec transmission du virus. Le confinement total le week-end s’avère ainsi le moindre mal bien qu’il soit dommageable aux événements culturels et cultuels. La conférence des Evêques dans sa dernière déclaration a d’ailleurs félicité le régime qui « ne cesse de chercher des solutions par rapport aux différentes évolutions de la situation au pays ».

C’est le prix à payer pour qu’un beau jour la vie reprenne son cours normal.

La rédaction

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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